quinta-feira, 14 de abril de 2016

Renaud m’a fait pleurer avec sa chanson « Hyper Cacher »… Découvrez ses paroles !

Le nouvel album de Renaud, l’un des plus attendus de l’année, est sorti le vendredi 8 avril en France. Comme à son habitude le chanteur n’a pas peur de prendre la plume sur des sujets d’actualité et dans cet album, sobrement baptisé « Renaud », l’interprète de « Mistral Gagnant » se rappelle des attentats de janvier à Paris.


Dans la première chanson de l’album « J’ai embrassé un flic », Renaud décrit la marche du 11 janvier à laquelle il a participé. En marchant de République à Nation « j’ai vu, le long du trottoir un flic qui avait l’air sympathique alors je l’ai approché et j’ai embrassé un flic », se remémore le chanteur. Un geste surprenant pour celui qui il y a trente ans leur balançait « des pavés à tours de bras ».

Le titre de la seconde « Hyper Cacher » parle de lui-même. Renaud raconte l’histoire de ce « petit endroit pépère tout près du métro Saint-Mandé » où « soudain […] ce fut l’enfer ». Une chanson qui retrace la journée du 9 janvier et rend hommage aux victimes » qu’on n’oubliera jamais ».
Deux titres très bien écrits et joliment mis en musique par Michaël Ohayon qui donnent envie d’écouter le reste de l’album.
Et en attendant, je pleur…
C’était un p’tit endroit pépère
Tout près du métro St Mandé
Qui vendait des produits casher
Pour les habitants du quartier

Un individu cagoulé
Suintant la haine de tous les pores
Armé comme un fourgon blindé
Est venu pour semer la mort
Soudain, au magasin casher
Ce fut l’Enfer, ce fut l’Enfer
Il a tiré à tour de bras
Avec de la haine plein les yeux
Sur tout ce qui portait kipa
Sur les enfants, sur les p’tits vieux

Certains pleuraient les bras en l’air
D’autres se cachaient où ils pouvaient
Le sang glacé, c’était la guerre
Tout près du métro St Mandé
Et dans le magasin casher
C’était l’Enfer, c’était l’Enfer

Mais quelle est cette époque immonde ?
Nous avons perdu l’essentiel
Avec de la peur plein le monde
Avec de la haine plein le ciel

Qu’ils reposent à Jérusalem
Sur la terre de leurs pères
Au soleil d’Israël
Je veux leur dédier ce poème
Leur dire qu’ils nous sont chers
Qu’on n’oubliera jamais
Je veux leur dédier ce poème
Leur dire qu’ils nous sont chers
Qu’on n’oubliera jamais


Par Greg Sulin 


[Source : www.jssnews.com]

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